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Roger Maureso
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Quelques repères biographiques

Sculpteur, peintre, dessinateur, illustrateur, graveur

•1924 : né le 26 mars à Perpignan
•1942 : encouragé par sa mère Joana Maureso-Mouragues, auteur de nombreux poèmes et textes de chansons en catalan, il se lance dans le monde de l’art et entre à l’École des Beaux-Arts de Montpellier alors dirigée par Camille Descossy avec lequel il se lie d’amitié.
•1943 : il met à profit ses vacances scolaires pour travailler avec Louis Delfau
•1944 : il obtient une première reconnaissance de son talent et reçoit de nombreux prix : première médaille en modelage, première médaille en sculpture, prix Jules Delon, prix de la Caisse d’Épargne
•1945 : il est reçu premier au concours d’admission à l’École Nationale des Beaux-Arts de Paris, et à l’École Nationale des Arts Décoratifs, section sculpture. Il choisit de se former à l’École Nationale des Beaux-Arts de Paris où il suit les cours de Paul Niclausse et d’Auguste Guénot
•1946 : il participe au Premier Salon d’Art Catalan qui présente les oeuvres de plus de 130 artistes catalans à Paris
•1948 : il revient en Roussillon où il s’installe comme artisan staffeur-mouleur. C’est à cette époque qu’il réalise le buste du maire Félix Mercader qui fut maire de Perpignan du 19 août 1944 au 11 mars 1949. Toujours en 1948, il est nommé professeur de moulage à l’École des Beaux-Arts de Perpignan.
•1950 : il achève une statue de Saint-Joseph qui sera placée sur le péristyle de l’église Saint-Joseph de Perpignan. Il crée un bas-relief en plomb repoussé au Lycée Al Sol
•1952 : il expose à la salle Arago de Perpignan
•1956 : il expose au Château des Templiers à Collioure. Sa carrière artistique ne connaît pas de frontières formelles : son talent s’épanouit également dans les arts graphiques
•1957 : il livre les illustrations d’une Bible à tirage de luxe, 80 exemplaires, coloriés à la main. Il continue de travailler sur des séries d’encres, de dessins au crayon représentant des nus
•1959 : inauguration du Rigaud, statue de 3 mètres de haut en taille directe dans un bloc de 5 tonnes en pierre du Gard, sur la place Rigaud à Perpignan. Cette oeuvre venait remplacer la statue de Gabriel Faraill, installée en 1890, puis enlevée à cause de la réquisition des métaux non ferreux en 1942
•1960 : son exposition de dessins et de peintures à l’huile Femmes à la plage devient itinérante et s’installe dans plusieurs villes du Sud-Ouest (Montauban, Albi, Toulouse)
•1961 : le Musée d’Art Moderne de Céret fait l’acquisition d’une sculpture en pierre Tête de femme. Il expose à l’Atelier 45, chez son ami Fourquet, des encres et des lavis.
•1962 : sa nomination en tant que Directeur de l’École des Beaux-Arts de Perpignan représente une étape importante dans son parcours professionnel. À partir de ce moment-là, il décide de ne plus faire d’exposition personnelle jusqu’à sa retraite et de se consacrer à ses nouvelles fonctions
•1964 : il réalise un buste en bronze du Directeur du Conservatoire de Musique de Perpignan, André Peus
•1968 : il n’échappe pas au grand souffle créateur de l’année 68 et entreprend une série de « ferrailles » et d’animaux créés à partir d’instruments aratoires ou d’outils soudés
•1971 : la Bibliothèque Nationale achète une série d’estampes blanches : gaufrages sur papier Arche. Sa démarche est d’autant plus originale qu’il accompagne chaque image d’une maxime philosophique personnelle : l’ensemble dégage une poésie intemporelle qui lève le voile sur l’homme qui se cache derrière l’artiste
•1972/1973 : il participe à l’exposition itinérante La Gravure française contemporaine présentée par la Bibliothèque Nationale en Allemagne (Aachen, Cologne, Berlin, Francfort...)
•1973 : il continue dans cette voie et participe à la grande exposition L’Estampe contemporaine à la Bibliothèque Nationale à Paris. Son talent de graveur est reconnu par la Bibliothèque Nationale qui achète 6 estampes blanches gravées sur novopan, étain et cuivre.
•1974 : au Conservatoire de Musique de Perpignan, pose d’un médaillon en bronze : buste du Docteur Torreilles, adjoint aux Beaux-Arts de la Ville, décédé en 1973
•1976 : il crée de grands animaux en ferraille, hiboux, coqs et chouettes. Il commence la série des peintures à l’huile Bouquets
•1978 : il expose avec le groupe des Huns à la fondation nationale d’Arts Graphiques à Paris
•1980 : il retravaille des sculptures en pierre et continue à dessiner avec passion.
•1981 : il expose deux oeuvres au Musée de Figueres ; il décède le 6 juin à Perpignan
•1982 : de mai à juin, la ville de Perpignan lui consacre une grande exposition rétrospective
•1983 : la ville de Perpignan acquiert une sculpture monumentale pour la Promenade des Platanes. La ville d’Elne acquiert un « nu » monumental en bronze installé devant la Mairie. La municipalité de Toulouges donne son nom à une nouvelle rue et celle de Saint-Cyprien organise à son tour une exposition pour lui rendre hommage et achète une sculpture en bronze
•1984 : Sant Vicens expose un échantillonnage de tous les aspects de son oeuvre
•1991 : Perpignan organise une deuxième exposition-hommage au Palais des Congrès, sur un aspect de son oeuvre : le blanc, pierres sculptées et gaufrages papier
•1994 : le 7 décembre, lors d’une cérémonie officielle, la municipalité dévoile une plaque à son nom sur le bâtiment de l’école, place du Pont d’en Vestit.  Grâce à son action, l’École des Beaux-Arts a acquis les agréments du ministère de la Culture qui lui permettent de décerner les diplômes nationaux
•2005 : exposition rétrospective à la galerie des Hospices à Canet.

 

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Roger Maureso

Patrimoine Écrit • Direction de la Culture • Ville de Perpignan © copyright 2010