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André de Chastenet
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Quelques repères biographiques

•1879 : naissance le 18 mars  à Bayonne
•1904 : élève d’ Ernest Barrias et d’ Alfred Lenoir, il expose régulièrement à Paris au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts, dont il est devenu sociétaire dès 1904. André de Chastenet était un artiste promis à un bel avenir. Pendant de nombreuses années, il exposera au Salon avec les plus grands : Bourdelle, Rodin, Maillol et Carpeaux.
Les nombreuses célébrités de l’époque, qu’il côtoie dans les hautes sphères artistiques et culturelles (l’Académie française, les impressionnistes, les Parnassiens), font appel à lui pour immortaliser leurs traits dans la pierre : Gauthier Ferrières, Albert Sorel, François Coppée, le peintre anglais Louis Welden Hawkins, Marcel Jousse, Roger Reboussin, Hans Eckegardh, Léon Leclerc...
•1913 : installation au square de la statue en pierre La Vieille femme au fardeau
•1914 : mobilisé en 1914, il passera quatre années dans l’enfer des tranchées. Il connaît dans sa chair les atrocités du champ d’honneur et sort cruellement blessé de la bataille de Verdun. Profondément marqué par cette guerre et les épreuves de sa vie personnelle, il retrouve enfin son art pour traduire ses émotions.
Comme beaucoup de « Tailleurs d’images » de cette époque, il est sollicité pour rendre hommage aux soldats fauchés par la Grande Guerre, et peuple ainsi de nombreux monuments aux morts que l’on peut encore admirer dans différentes communes de France, en Haute-Loire, Tence et Yssingeaux, à Fréméréville près de Verdun.
•1922 : expose au Salon d'Automne à partir de cette date.
•1925 : l’artiste se sent attiré par l’art sacré et réalise une série de statuettes religieuses qui habitent avec grâce et distinction un certain nombre d’églises normandes.
•1933 : Ève,  dite La Tentation
Cette oeuvre de grandes dimensions est présentée à Paris au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts qui décerne à André de Chastenet le Prix Rumsey. Dans un article paru dans la revue Alpes et Midi en 1934, Jean Bucheli écrit à propos de cette statue : « Le sens architectural de nos vieux Maîtres d’Oeuvres, une puissante harmonie des lignes, s’unissent dans cette statue pour aboutir à une stylisation des plus heureuses ». Cette oeuvre fait désormais partie des collections du Musée Rigaud.
•1961 : meurt le 13 janvier à Tourouvre (Orne)
•2009 : création de l’association « Les Enfants et Amis d’André de Chastenet » (EAAC) qui oeuvre par tous les moyens à la mémoire et la reconnaissance du sculpteur dans le but de réaliser un catalogue raisonné de son oeuvre.

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André de Chastenet

Patrimoine Écrit • Direction de la Culture • Ville de Perpignan © copyright 2010