RETOUR ACCUEIL
RETOUR
Voir les collections
Les aménagements urbains

AGRANDIR

AGRANDIR
AGRANDIR
AGRANDIR
AGRANDIR
AGRANDIR
AGRANDIR

La Promenade des Platanes

La Promenade, créée sur un ancien lit de la Basse, a été plantée sur le glacis de la place forte en 1809. Les platanes qui l’ornent ont été coupés pour former une voûte en ogive et petit à petit l'endroit est aménagé et devient un lieu de promenade : des fauteuils et des chaises en location, un restaurant, un café, des cabinets d’aisance, l’éclairage pour les jours de fêtes et de concerts… C’est à partir de 1868 que la Commission municipale chargée d’établir un cahier des charges sur le bail des marchés, places et foires la destine à accueillir la foire de novembre et diverses expositions publiques. Les glacis qui prolongent la Promenade hébergent aussi une partie de ces manifestations. Quatre passerelles en fer installées  sur le ruisseau qui l’entoure, en 1880, la rendront  plus accessible mais c’est incontestablement avec la démolition des remparts, à partir de 1904, que la Promenade deviendra une zone urbaine des plus prisées. La largeur du boulevard Wilson, sur lequel sont érigés les premiers immeubles de rapport, permet d’y créer une allée plantée de marronniers parallèle à la ligne de tramway qui permet aux Perpignanais de se rendre à Canet-Plage. Cette allée de marronniers, présentant sur sa gauche une balustrade qui matérialise sa séparation des platanes de la Promenade, disparaîtra au mitan du XXe s. Les étêtages successifs des platanes, en 1941 et 1944, se soldent par leur abattage en 1954 ; la replantation de jeunes arbres en 1955 constitue une autre étape pour cette rambla et de nouveaux espaces à réaménager. Deux bassins, dont une grande fontaine lumineuse, des colonnes sur candélabres et un revêtement des allées en salviacim parachèvent sa conception en 1961. L’important emplacement requis par la construction du Palais des Congrès, a notablement modifié l’aspect paysager de la Promenade, amputant  son extrémité  mais aussi l’entrée du Square, à partir de 1970.

Il faut dire que le maintien de manifestations aussi importantes que la foire de la Saint-Martin qui nécessitait des élagages sévères (grande roue), le goudronnage des allées, la présence de crochets dans les arbres pour supporter des câbles, s’est rapidement avéré incompatible avec ces nouveaux aménagements. La compensation par des plantations sous les platanes, en particulier des cèdres,  ne suffit pas à restaurer le milieu naturel de la Promenade. Au début des années 70, la municipalité décide de déplacer la foire sur l’autre rive de la Basse dans un premier temps, de l’autre côté de la Têt ensuite. Tout comme au mitan du XXe s., les foires et leurs conséquences sur le milieu naturel conditionnent l’aménagement du « poumon vert ». 

...
...voir tout le texte

Cliquez sur les photos pour zoomer et voir la légende

 
Patrimoine Écrit • Direction de la Culture • Ville de Perpignan
 | mentions légales | crédits - remerciements  | références bibliographiques |