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Les aménagements urbains

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Les glacis et terrains militaires

« Avant 1679, la Basse longeait le Castillet, tournait au sud-est suivant les glacis des remparts, recevait...les eaux des égouts, mouvait là un moulin et se dirigeait vers le fond de nos Platanes, puis se jetait dans la Têt, après avoir donné naissance au ruisseau qui arrosait les jardins de Saint-Jacques ... » C’est ainsi que Pierre Vidal dans son ouvrage intitulé Histoire des remparts de Perpignan évoque l’espace compris entre le Castillet, le bastion Saint-Jean et  le bastion Saint-Dominique jusqu’au droit de la caserne Saint-Jacques (1).  

On appréhende mieux ce que furent les glacis - imposés par le Génie militaire, vierges de toute construction pour défendre la place forte qu’était Perpignan - et les fossés des fortifications attenantes lorsqu’ on aborde l’épisode de la démolition des remparts. L’arasement des murailles devait permettre un plan de développement urbain rendu nécessaire par l’accroissement de la population, l’élargissement des rues, l’amélioration de l’hygiène publique... ;  soutenu par un Comité pour la démolition des remparts, il devait aussi fournir du travail aux ouvriers.
Ainsi lorsque « le 6 juillet 1901, le Parlement vote le déclassement des fortifications à l’exception de la Citadelle, la place [forte] n’offrant plus d’intérêt militaire (2)» , rares sont ceux qui s’en émeuvent. C’est par le biais d’un montage financier entre la Société Hydro-Électrique Roussillonnaise de l’entrepreneur Edmond Bartissol et la municipalité que le coût des opérations fut couvert moyennant « la cession des terrains restant libres à la suite de leur dérasement [à Bartissol] – la ville recevant cependant les hectares nécessaires pour établir boulevards et rues (3)».

« Ce soir samedi, à neuf heures, pour fêter le premier coup de pioche donné aux fortifications de Perpignan, les remparts seront illuminés par de grandes flammes de Bengale entre le Castillet et le bastion Saint-Dominique. Il y aura foule ce soir aux Platanes pour assister à l’embrasement des remparts (4) ». Mais de nombreux arbres  qui formaient une ceinture de fraîcheur et de verdure furent sacrifiés : selon Horace Chauvet, (5) on abattit 435 arbres (acacias, trembles et surtout platanes).

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Patrimoine Écrit • Direction de la Culture • Ville de Perpignan
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