Né d’une mère catalane, Albert Bausil est un véritable animateur de la vie perpignanaise : poète, journaliste, comédien. Il a participé à la création du Cri Catalan où il a écrit de 1909 à 1916, il a ensuite créé Le Coq Catalan (1917-1941) où il a exercé ses talents de brillant chroniqueur. « Ce poète de la lumière et de la joie » a publié entre autres recueils Primeroses et rimes roses en 1905, La Terrasse au soleil en 1921, Le Matelas de nuages en 1936, une pièce en un acte Le Bonheur passe avec la complicité de Frédéric Saisset, un roman autobiographique Pel-Mouchi dans lequel il évoque avec nostalgie le souvenir de ses promenades d’enfant.
Bausil chante le Perpignan de sa jeunesse, son attachement aux fêtes du Carnaval, rend hommage à ces merveilleux Platanes de la Promenade tandis qu’il n’hésite pas à user de sa plume caustique pour dire son opposition, par exemple, à la démolition des remparts.
Les trois textes de Bausil s’échelonnent sur ce premier tiers du XXe s. et témoignent de la permanence de l’intérêt que l’auteur porte à cet espace : Hymne aux Platanes est publié dans Le Cri Catalan à l’occasion des fêtes du Centenaire en 1910, Le Corso aux Platanes est extrait du recueil Heures perpignanaises en 1920 tandis que le texte en prose est tiré de Pel-Mouchi édité en 1936.
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